Un nouveau serval détenu illégalement




UN NOUVEAU SERVAL DETENU ILLEGALEMENT...



Arrivée d'un nouveau serval et prise de parole du fondateur, Pierre THIVILLON

Nous venons à peine de terminer le transfert de 4 servals et d'un caracal au Zoo de Beauval que nous sommes sollicités par les autorités pour un nouveau serval saisi chez un particulier en Haute-Savoie...

Et en parallèle, un autre serval a été trouvé chez un particulier à Montpellier. Ce dernier ne passera pas par nos locaux ; il est actuellement pris en charge au Zoo de Montpellier et sera directement placé au Zoo d'Amiens qui accepte de l'accueillir.

Notre équipe est allée récupérer le serval de Haute-Savoie au Domaine des Fauves, en Isère, où il a été temporairement placé suite à la saisie, pour le ramener à Saint-Martin-la-Plaine.

Notre colère est à l'image de ce flux tendu de servals détenus illégalement par des particuliers !
L'expansion du trafic d'animaux, notamment de servals et caracals, n'impacte pas seulement notre refuge ou l'Espace Zoologique mais mobilise tout le milieu zoologique.

Les prises en charge de ces animaux détenus illégalement, la nourriture, les soins, les déplacements, la recherche de places, les transferts engendrent du temps et des coûts toujours plus importants.

Acheter un serval, détenir un serval EST ILLÉGAL ; il s'agit de trafic. S'il n'est pas possible de limiter la surenchère d'exotisme sur les réseaux sociaux, le loi doit être appliquée et les peines prononcées pour punir et dissuader.

Au Ministère de la Justice :

a saisie de l'animal et un rappel à l'ordre ne suffisent pas pour mettre un terme au trafic démentiel de servals et à cette mode. Il faut sanctionner les acheteurs pour trafic d'animaux sauvages avec des peines lourdes comme le prévoit la loi : 150 000€ d'amende et 3 ans de prison.